Quelle place occupent les festivals dans l’agenda culturel ? Au-delà de leur caractère éphémère, quelle est aujourd’hui leur empreinte territoriale et sociale ?
L’événementialisation de la culture a été l’un des leviers de la politique culturelle depuis quatre décennies, particulièrement pendant les années Lang qui ont mis à l'honneur la dimension festive de la culture. La place que les festivals occupent désormais dans la vie culturelle impose de repenser leur empreinte territoriale et sociale, au-delà de leur caractère éphémère.
Cet ouvrage propose une analyse inédite du fait festivalier, alors que leur quasi-disparition de l'agenda culturel au cours de la crise sanitaire a montré, par contraste, l'importance des festivals dans l'imaginaire collectif. Cinq angles d’observation ont été retenus, déclinés en autant de chapitres : indicateurs socio-économiques, publics, partenaires, réseaux sociaux et bénévolat. Une typologie en sept familles de festivals conclut l’analyse : les Emblèmes, les Grands Formats, les Marques, les Pôles publics, les Volontaires, les Petits Formats et, enfin, les Hors-Saison.
Ce livre est l’aboutissement de trois ans d’une recherche – SoFEST! – entamée avant le début de la pandémie, puis poursuivie et achevée pendant. Initiée et coordonnée par France Festivals, SoFEST! est le fruit d’une coopération étroite entre une équipe de recherche, des réseaux régionaux et nationaux de festivals (le Collectif des festivals bretons, De Concert!, la Fédération des Festivals de Chanson Francophone) ainsi que l’Agence culturelle Grand-Est et Occitanie en Scène, le Département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation du ministère de la Culture, la Sacem et le Crédit coopératif.
Aurélien Djakouane est sociologue, maître de conférences à l’Université Paris Nanterre et chercheur au Sophiapol
(Sociologie, philosophie et anthropologie politiques).
Emmanuel Négrier est directeur de recherche au CNRS et il dirige le Centre d’études politiques et sociales, Université de
Montpellier
Cet ouvrage est co-édité par le Ministère de la Culture - Département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation et les Presses de Sciences Po