© Hugues Argence
Depuis 1950, le Festival erre, traverse les saisons tel un miracle musical, un rêve libertaire grâce au génial violoncelliste catalan paré, la deuxième moitié de sa vie, des attributs idéalistes de Don Quichotte. Lui qui tournait le dos aux démocraties anglo-saxonnes, promptes à adouber Franco, continua d’interpeller les gouvernements et à se dresser devant le monde. Un Casals démultiplié, survolté, trouva son combat ultime : la musique au service de la Paix.
C’est pourquoi le Festival met un point d’honneur à fédérer son message en l’amenant dans tous les lieux sociétaux de privation pour raviver des espoirs en voie d’extinction. Ainsi, les musiciens du Festival joueront en l’Hôpital de Perpignan ainsi qu’au Centre d’accueil de demandeurs d’asile de Fuilla.