SoFEST ! Les indicateurs socioéconomiques des festivals

Annulé

Au-delà de la valeur artistique des festivals du spectacle vivant, SoFest ! cherche à connaître leurs effets durables sur les territoires et la société. Comment ces formes éphémères de programmation génèrent-elles un substrat fertile pour enrichir les territoires d’apports distinctifs ? Dans un contexte de mutations profondes de la société, quelle est leur utilité sociale ?

 

La recherche SoFest ! développe plusieurs méthodes adaptées à cinq volets d’enquête (publics, bénévoles, réseaux sociaux, coopération et indicateurs socio-éonmiques d’activité).

 

Au festival de Bourges, cette étape intermédiaire de restitution de SoFest ! s’attachera à explorer les indicateurs socio-économiques des festivals de musiques et du spectacle vivant. 

Quels sont les grands repères économiques et leurs variations en fonction des domaines artistiques ? Quels sont les moyens humains et techniques mobilisés ? Comment se structure la programmation et pour quel public accueilli ? Comment l’activité se déploie au-delà de la programmation artistique ?

 

Tels seront les principaux sujets abordés dans cette restitution intermédiaire de SoFest ! par l’équipe de recherche. Un débat réunissant des directeur.ices de festivals et de leurs partenaires réagira sur cette présentation des résultats (distribution en cours).

 

Quelques repères sur SoFEST !

 

L’étude SoFEST !, initiée et coordonnée par France Festivals, est le fruit d’une coopération étroite entre une équipe de recherche, des réseaux régionaux et nationaux de festivals (le Collectif des festivals bretons, De Concert !, la Fédération des festivals de chanson francophone) ainsi que des agences régionales (Grand Est et Occitanie).

 

Des partenaires accompagnent la dynamique du projet : le Deps (Département des études et de la prospective du ministère de la Culture), la Sacem et le Crédit Coopératif.

 

Son principe général est de réunir les bénéfices d’une approche quantitative (enquête par voie de questionnaire auprès de spectateurs, bénévoles, festivals) et les mérites d’une approche qualitative (entretiens, observations in situ, analyse de discours, d’images). L’équipe de recherche réunie par Emmanuel Négrier (CEPEL- CNRS Université de Montpellier) et Aurélien Djakouane (SOPHIAPOL, Université de Nanterre) comprend une dizaine de chercheurs provenant des disciplines : science politique, sociologie, économie, information et communication.