Édito de Maria Carmela Mini et Nathalie Rappaport, coprésidentes

© Morgan Rio

Chères adhérentes, chers adhérents,

 

Il y a quelques semaines, la présidence de France Festivals nous a été remise et nous remercions ici le conseil d’administration pour sa confiance. C’est avec beaucoup de joie, mais aussi la conscience des enjeux à venir pour le secteur festivalier que nous avons investi nos responsabilités de coprésidentes.

 

Les trois dernières années ont été marquées par de nombreuses crises que nous avons traversées ensemble et dont les effets sont encore perceptibles, mais il nous parait impératif de parler en priorité de l’avenir de notre secteur.

 

Il ne s’agit pas de balayer la période d’un revers de main. Le futur des festivals s’écrit évidemment en tenant compte des sujets qui se sont imposés, qu’il s’agisse d’inclusion, des diversités, d’équilibre paritaire, de développement durable et de droits culturels, mais aussi d’enjeux internes liés à nos modèles économiques ou à l’attractivité des métiers qui permettent de faire exister le fait festivalier.  

 

Notons que ces années ont permis, grâce notamment aux travaux de notre fédération, de remettre les festivals au cœur des politiques culturelles tant au niveau régional que national et d’y obtenir des avancées. C’est cette dynamique qu’il nous faut entretenir, à la fois appuyés sur et obligés par le retour des publics nombreux.

 

La Cartographie des festivals présentée il y a quelques mois montre combien nos activités irriguent l’ensemble des régions et en particulier la ruralité. Si leur nombre peut paraître important, il est aussi le reflet de la richesse de nos différents modèles qui ont su s’adapter aux évolutions des territoires et des citoyens qui les habitent. Il est plus que jamais de notre responsabilité de garantir par notre présence sur tous les territoires un accès à l’art et à la culture sous toutes leurs formes, à toutes les esthétiques, et pour tous les publics.

 

Ces enjeux - et leurs obstacles - nous inviteront sans doute à rechercher dans nos utopies les garde-fous de possibles renoncements. Mais le monde festivalier a toujours su se renouveler en transformant les épreuves en opportunités, démarche motrice et propice à mieux répondre aux changements de paradigmes qui s’opèrent dans notre société.

 

Sachant combien nos adhérents sont mobilisés dans ces perspectives, nous ne doutons pas de notre capacité collective à nous renouveler et à prendre position sur les questions majeures. Cet engagement, qui est le vôtre au quotidien et partout, compose le sens des missions de France Festivals. Il sera d’autant plus celui des coprésidentes que vous avez élues, qu’il profile, avec les créateurs et la société, la construction des meilleures ambitions d’avenir. Nous serons au rendez-vous.

 

Maria Carmela Mini et Nathalie Rappaport, coprésidentes
 

Le Bureau, Le Conseil d’administration ainsi que toute l’équipe de France Festivals vous souhaitent  un bel été festivalier !